À 17 ans, il pousse son Caddy à 163 km/h sur l’A43, le verdict des gendarmes est sans appel

Christian Dupuis

Le contrôle s’est déroulé un dimanche après-midi, sur l’A43, en Isère. Un tout jeune conducteur a décidé d’appuyer un peu trop fort sur l’accélérateur. Résultat : permis envolé et Caddy immobilisé. Et non, on ne parle pas ici d’un chariot de supermarché, mais bien de sa voiture.

Trois mois de permis, et déjà le grand frisson

Ce 15 juin 2025, les gendarmes du peloton motorisé de La Verpillière installent leur radar sur l’autoroute A43, à hauteur de Saint-Quentin-Fallavier, direction Chambéry révèle nos confrères du Dauphiné Libéré. Il est environ 15 heures quand un Volkswagen Caddy surgit à pleine vitesse. À son bord, un conducteur à peine sorti de l’adolescence : 17 ans, fraîchement détenteur du précieux papier rose.

Son permis probatoire, obtenu seulement trois mois plus tôt, impose pourtant une limite stricte : pas plus de 110 km/h sur autoroute. Mais visiblement, notre jeune Savoyard a confondu « probatoire » avec « piste d’essai ». Le radar enregistre 163 km/h. Après déduction de la marge réglementaire, la vitesse retenue reste impressionnante : 154 km/h.

Les gendarmes n’ont pas eu à courir longtemps : le Caddy, tout sauf une fusée, est rapidement intercepté. Le conducteur, lui, a sans doute vu défiler sa courte carrière au volant.

Permis suspendu, Caddy à l’arrêt et procès en vue

La sanction tombe aussitôt : rétention immédiate du permis probatoire. Trois mois après son obtention, le jeune conducteur va devoir réapprendre à se déplacer… à pied. La voiture, elle aussi, n’échappera pas à la punition : immobilisation administrative.

Côté justice, l’affaire n’en restera pas là. Le conducteur encourt une amende pouvant grimper jusqu’à 750 euros pour un excès de vitesse de quatrième classe. Mais surtout, le parquet pourrait décider de l’envoyer devant le tribunal. En jeu : une éventuelle interdiction de conduire ou un stage de sensibilisation à la sécurité routière, histoire de mieux comprendre pourquoi les limitations existent.

Dans un contexte où le permis est désormais accessible dès 17 ans, ce type de comportement relance inévitablement le débat. Faut-il mieux encadrer les jeunes conducteurs ? Ou simplement leur rappeler que la route n’est pas un jeu vidéo ?

Ce coup d’accélérateur, aussi bref que risqué, pourrait coûter cher au Savoyard. Il faudra plus qu’un simple redémarrage pour regagner la confiance des autorités… et celle de ses parents.

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