Trois excès de vitesse niés par un conducteur : il est finalement condamné pour avoir fait une fausse déclaration

Paul Kenett

Comment un conducteur peut se retrouver condamné pour fausse déclaration après avoir nié ses excès de vitesse

Dans le monde sinueux des infractions routières, il n’est pas rare de voir des conducteurs tenter de se dédouaner face à la justice. Cependant, lorsque leur stratégie repose sur des fausses déclarations et une tentative d’évasion d’un contrôle de vitesse, cela peut leur coûter bien plus cher qu’une simple amende.

Le cas d’un automobiliste de Nevers en 2025 illustre parfaitement cette logique. Pensant pouvoir échapper à trois contraventions pour excès de vitesse en invoquant une usurpation de plaque d’immatriculation, il s’attendait probablement à tromper la justice. Pourtant, le tribunal correctionnel n’a pas été dupé, et c’est une condamnation pour dénonciation mensongère qui a sanctionné sa conduite.

Les pièges d’une défense basée sur la fausse déclaration

Se cacher derrière une fausse déclaration n’est pas une stratégie infaillible. Plusieurs aspects dénoncent rapidement sa fausseté :

  • Des enregistrements de radars automatiques qui prouvent la vitesse excessive à deux reprises, à des heures où le conducteur affirme ne pas circuler.
  • Des éléments techniques ou d’autres témoins qui corroborent la présence du véhicule sur les lieux à ces moments-là.
  • Le comportement du conducteur, qui maintient son innocence alors que la logique et les preuves semblent converger contre lui.

L’enquête approfondie des autorités, couplée aux éléments techniques, laisse peu de place à l’interprétation. La justice est aujourd’hui équipée pour déjouer les tentatives de manipulation comme celle-ci, et elle ne tardera pas à sanctionner sévèrement toute tentative de fausse déclaration en matière d’excès de vitesse.

Sanctions et implications d’une condamnation pour dénonciation mensongère en 2025

Lorsqu’un conducteur tente de se dérober à la justice via une faux témoignage, il s’expose à des conséquences qui vont bien au-delà d’une simple amende. En 2025, la législation a renforcé la répression sur ce type d’irrégularité, notamment pour prévenir la conduite dangereuse sur nos routes.

Les sanctions principales incluent :

  1. Une condamnation pénale pouvant aller jusqu’à plusieurs années de prison dans les cas graves.
  2. Un retrait de points du permis, voire la suspension du droit de conduire.
  3. Une amende pouvant atteindre plusieurs milliers d’euros, surtout si le délit s’accompagne de violation grave des règles de sécurité.

Il est également à noter que ces condamnations peuvent alias se traduire par une obligation de participation à un stage de sensibilisation à la dangerosité de la conduite ou à la cause des excès de vitesse. La justice ne badine pas avec la conduite dangereuse, surtout lorsqu’elle est masquée derrière des faux témoignages.

Les risques d’une dénonciation mensongère face à la loi

Au-delà des sanctions pécuniaires, faire une fausse déclaration dans le but d’éviter une condamnation pour excès de vitesse constitue une infraction punissable par la loi. La jurisprudence montre que les conducteurs pris en flagrant délit de dissimulation ou de fausse déclaration sont souvent lourdement condamnés.

Une récente étude souligne que, en 2025, les tribunaux ont une tolérance zéro face à ce genre de pratiques, car elles mettent en danger la sécurité routière. La moindre erreur ou tentative de manipulation peut ainsi conduire à une condamnation beaucoup plus sévère, alimentant la volonté de respecter scrupuleusement le droit pénal en matière de vitesse.

Ce cas inattendu montre qu’il vaut mieux éviter toute tentative de manipulation face à la justice. La route ne pardonne pas ces comportements et la législation, tout comme la morale, privilégient désormais une conduite responsable et conforme aux règles.

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