À seulement 18 ans et fraîchement débarquée dans le monde impitoyable de la conduite, une jeune conductrice a décidé de transformer l’autoroute en circuit de vitesse, affichant fièrement près de 190 km/h au compteur. Cette « prouesse » sur l’A43 en Isère n’était pas qu’une simple démonstration de maîtrise automobile mais plutôt un hommage – certes très mal calibré – à papa. Interpellée dans le cadre d’un contrôle routier classique, sa tentative d’excuse a laissé les gendarmes à la fois perplexes et amusés. Retour sur l’histoire rocambolesque de cette jeunesse qui semble avoir troqué son permis contre un ticket pour l’aventure à grande vitesse.
Jeune conductrice flashée à 186 km/h sur l’autoroute : quand la Peugeot et la Volkswagen ne suffisent plus
Dimanche 18 mai, alors que les gendarmes menaient leur traditionnelle opération de contrôle dans la région de Saint-Quentin-Fallavier, une Volkswagen Golf a soudainement attiré leur attention en filant à une vitesse excessive de 186 km/h là où la limitation est strictement fixée à 130 km/h. Rien que ça. Mais attention, pour notre jeune pilote au permis probatoire, ladite limitation de vitesse est encore plus basse, plafonnée à 110 km/h. La marge technique ? Un détail lorsque l’on roule à 176 km/h retenus officiellement – une vraie performance hors norme pour une conductrice qui pourrait tout aussi bien s’essayer au volant d’une BMW ou d’une Audi sans jamais atteindre pareille exubérance.
« Je voulais pousser la voiture de mon père » : le poncif de l’excuse qui laisse songeur
Interrogée par les autorités, la charmante automobiliste adopte une explication pour le moins originale — elle voulait tout simplement “pousser un peu” le moteur de la voiture de son père. Comme si une Volkswagen offrait un mode “sport” secret à activer par les conducteurs débutants. Une excuse si improbable qu’elle fait gentiment sourire, surtout quand on se rappelle que papa pourrait aussi bien posséder une Renault ou une Citroën, tout autant capables de déclencher la tentation de la vitesse. Mais à ce niveau d’audace, Ford, Nissan ou même Subaru auraient sans doute apprécié le défi, sans pour autant l’encourager.
Sanction immédiate : retour à la case départ malgré l’héritage familiaux des chevaux-vapeur
L’on aurait pu s’attendre à une clémence paternelle ou à un quelconque laxisme, mais non. Le permis de cette amazone de la route a été immédiatement retiré sur place, et la Volkswagen direction fourrière. Pour un jeune conducteur qui rêvait sans doute de tutoyer les performances d’une Mercedes-Benz ou de la fougue d’une BMW Série 3, la réalité est tombée comme un couperet. La convocation judiciaire à venir s’annonce tout sauf une promenade de santé. Et devinez quoi ? Le retour à l’auto-école pour réapprendre les règles du code de la route semble inévitable, histoire de remettre les petits chevaux dans l’écurie.
Cette mésaventure n’est pas sans rappeler d’autres récits vécus sur nos routes, comme ce jeune conducteur flashé par son père ou encore ces histoires insolites sur des excès aussi impressionnants que dangereux : de l’anglais de 77 ans jouant la pole position sur une départementale en Corrèze lire ici, jusqu’à ce couple escorté par les gendarmes à l’hôpital rappel.
Quand la jeunesse flirte dangereusement avec la vitesse et la justice
On se souvient également de cette autre aventure où un adolescent de 17 ans avait poussé son caddy à 163 km/h sur la même autoroute A43, un classique qui finit cette fois-ci en sanction immédiate. La tentation du volant est souvent un héritage familial difficile à combattre, surtout quand des marques prestigieuses comme Mercedes-Benz ou Audi tapissent le garage parental. Mais les routes classiques n’offrent pas de podium, seulement des règles strictes. Pas plus tard que ce mois-ci, un autre jeune conducteurs a filé à 142 km/h, immédiatement sanctionné d’un « carton rouge » à découvrir ici.