L’autoroute A89, aussi surnommée « La Transeuropéenne », relie Bordeaux à Lyon sur plus de 540 km. Si elle traverse des paysages variés entre Aquitaine, Auvergne et Rhône-Alpes, elle est surtout connue pour ses péages souvent jugés coûteux. Pourtant, certains usagers se demandent s’il existe des portions gratuites de l’A89, ou des moyens d’y circuler sans payer. Voici ce qu’il faut savoir.
Une autoroute majoritairement payante
L’autoroute A89 est concédée à plusieurs gestionnaires, dont Vinci Autoroutes (ASF) et APRR. À l’exception de quelques petits tronçons, l’A89 est une autoroute à péage. Dès que vous circulez sur des axes principaux comme Clermont-Ferrand – Lyon ou Brive – Bordeaux, vous devez payer à l’entrée ou à la sortie.
Les tarifs varient selon la distance parcourue, le type de véhicule et le concessionnaire. Par exemple, un trajet complet entre Bordeaux et Lyon peut coûter près de 50 € pour une voiture légère. À ce prix-là, il est normal de chercher des alternatives.
Les portions gratuites de l’A89
Oui, il existe des sections d’autoroutes gratuites sur l’A89, notamment aux abords des grandes villes. Elles ont été aménagées pour favoriser la desserte locale, fluidifier le trafic et limiter les embouteillages sur les routes secondaires. Voici les principales :
- À Bordeaux, la section entre l’échangeur avec la rocade (A630) et la barrière de péage de Saint-André-de-Cubzac est gratuite sur environ 8 km.
- À Clermont-Ferrand, le contournement est en grande partie gratuit jusqu’à la barrière de péage de Gerzat.
- À Lyon, la portion de l’A89 entre La Tour-de-Salvagny et l’échangeur avec l’A6 est également en accès libre sur une dizaine de kilomètres.
Ces tronçons permettent de circuler localement sans frais, à condition de ne pas franchir les barrières de péage principales. Ils sont souvent empruntés par les usagers du quotidien ou ceux qui cherchent à éviter les axes les plus coûteux.
Peut-on emprunter toute l’A89 gratuitement ?
Non, il est impossible de parcourir l’ensemble de l’A89 sans payer. Contrairement à certaines autoroutes de l’Ouest ou du Nord de la France (comme l’A84 ou l’A75), l’A89 ne bénéficie pas du statut d’autoroute gratuite sur longue distance. Seules les sections proches des grandes agglomérations sont libres d’accès.
Les péages sont positionnés stratégiquement pour couvrir l’ensemble du linéaire entre les grands pôles. Pour éviter de payer, il faut donc sortir régulièrement et emprunter des routes nationales ou départementales parallèles, ce qui augmente considérablement le temps de trajet.
Y a-t-il des moyens de payer moins cher ?
Si la gratuité totale est impossible, il existe quelques astuces pour réduire le coût :
- Utiliser une carte télépéage avec réductions pour les trajets fréquents
- Sortir de l’autoroute avant une barrière et emprunter un tronçon secondaire, même si cela reste contraignant
- Regrouper les trajets (covoiturage, par exemple) pour partager les frais
- Comparer les itinéraires avec ou sans péage sur des applications GPS (Waze, ViaMichelin…)
Enfin, certains abonnements spécifiques existent pour les usagers réguliers d’un tronçon donné, notamment autour de Clermont-Ferrand ou de Bordeaux. Ces forfaits permettent parfois des économies de 20 à 30 %, mais ne concernent que les trajets domicile-travail ou les navettes fréquentes.
Conclusion : ce qu’il faut retenir
L’autoroute A89 est payante sur la quasi-totalité de son tracé entre Bordeaux et Lyon. Seules quelques portions courtes, situées à proximité de grandes villes, sont gratuites. Il est donc impossible d’éviter complètement le péage, mais il reste possible de limiter les frais avec des trajets partiels, des itinéraires alternatifs ou des abonnements spécifiques.
Avant de prendre la route, il est conseillé de consulter les tarifs, les points de péage et les solutions disponibles pour optimiser son trajet. Pour les longs trajets, le temps gagné sur l’A89 justifie souvent son prix, à condition de bien le préparer.