Tu roules tranquillement sur une départementale, le soleil brille, ta playlist préférée résonne dans l’habitacle… et soudain, l’envie irrésistible d’appuyer sur le champignon te prend. Mais gare à toi ! Un chauffard du Maine-et-Loire l’a appris à ses dépens sur la départementale 160 à Trémentines. Flashé à l’impressionnante vitesse de 174 km/h dans une zone limitée à 90 km/h, ce pilote du dimanche a vu son permis s’envoler plus vite que sa voiture ne filait.
Quand l’aiguille s’affole et que les ennuis commencent
Notre bolide improvisé au volant de son Audi A3 ne s’attendait certainement pas à ce que sa petite virée à tombeau ouvert se termine aussi brutalement. Non content de pulvériser la limitation de vitesse avec un dépassement de 84 km/h, ce champion toutes catégories avait également fait le plein… d’alcool avant de prendre la route.
Comme on dit dans le jargon des amateurs de sensations fortes : « Quand tu mélanges vitesse et whisky, ton permis fait ski ! » Et c’est exactement ce qui s’est produit. Les forces de l’ordre n’ont pas fait dans la dentelle : retrait immédiat du permis de conduire et direction la fourrière pour le véhicule.
Ce n’est pas sans rappeler ces jeunes conducteurs en permis probatoire qui se font flasher à des vitesses délirantes, sauf qu’ici notre pilote n’avait même pas l’excuse de l’inexpérience !
Les conséquences d’un pied trop lourd sur l’accélérateur
Quand on joue les Schumacher sur routes départementales, les sanctions tombent aussi vite que l’aiguille du compteur grimpe. En France, un excès de vitesse supérieur à 50 km/h entraîne des sanctions qui feraient pâlir même les plus téméraires :
- Retrait immédiat du permis de conduire (jusqu’à 3 ans de suspension)
- Amende pouvant atteindre 1500 euros
- Perte de 6 points sur le permis
- Immobilisation et mise en fourrière du véhicule
- Possibilité de poursuites judiciaires
Ajoutez à cela la conduite sous l’emprise de l’alcool, et vous obtenez un cocktail explosif de sanctions. Notre ami du Maine-et-Loire risque donc gros, très gros. La note risque d’être aussi salée qu’un plateau de fruits de mer breton !
Chaque année, des centaines d’automobilistes perdent leur permis dans des conditions similaires. La vitesse reste l’une des principales causes d’accidents mortels sur nos routes, avec près de 3000 vies fauchées annuellement en France.
Pourquoi tant d’excès sur nos routes ?
La sensation de puissance, l’illusion de maîtrise, l’adrénaline… Les raisons qui poussent certains conducteurs à transformer nos routes en circuit de Formule 1 sont nombreuses. Mais aucune ne justifie de mettre en danger sa vie et celle des autres.
Imagine-toi face à un obstacle inattendu à 174 km/h : ton temps de réaction est divisé par deux par rapport à une vitesse normale, et ta distance de freinage ? Elle est quadruplée ! Autant dire que tes chances de t’en sortir indemne frôlent le zéro absolu.
L’hiver dernier, deux automobilistes ont été interceptés à plus de 150 km/h sur des routes enneigées, preuve que la folie routière ne connaît ni saison ni condition météo.
Vers une route plus sûre
Si notre chauffard du jour a eu la « chance » de n’être arrêté que par un radar et non par un platane, tous n’ont pas cette fortune. Chaque excès de vitesse est un pari risqué avec le destin, et parfois, la facture est bien plus lourde qu’un simple retrait de permis.
La prochaine fois que tu seras tenté d’appuyer un peu trop fort sur l’accélérateur, souviens-toi de notre ami de Trémentines : en quelques secondes, il est passé du statut de conducteur à celui de piéton, et son bolide allemand a troqué l’asphalte pour une place en fourrière.
Alors, on lève le pied ? Parce que franchement, entre arriver cinq minutes plus tôt et perdre son permis pour plusieurs mois, le calcul est vite fait, non ?