Lors d’un week-end marathon au Mans, plus de 250 contrôles effectués en marge de la 40e édition des 24 Heures camions ont révélé une diversité d’infractions portant la sécurité routière au plus haut point. Entre excès de vitesse, conduite sous influence d’alcool ou de stupéfiants, et absence d’assurance, la gendarmerie et la police ont montré qu’en 2025, la Vigilance et la prévention restent plus que jamais de mise pour « La route se partage ».
Comment la sécurité routière a été mise à l’épreuve lors de l’événement majeur du Mans
Les forces de l’ordre ont mené une opération sans précédent, avec plus de 250 contrôles en seulement 48 heures. Parmi eux, six conducteurs ayant délibérément dépassé la limite de vitesse, dont certains à plus de 197 km/h sur des routes limitées à 110 km/h. La majorité des infractions concernent des comportements dangereux, notamment :
- Excès de vitesse délibéré
- Conduite sous alcool ou stupéfiants
- Absence d’assurance ou permis suspendu
- Conduite en état d’ébriété
Pour sensibiliser davantage, une multitude d’actions de prévention ont été déployées par la FF Saveurs de la Route, la Maif Prévention ou Vinci Autoroutes, pour encourager une conduite responsable et rappeler que chaque infraction peut mettre en danger la vie d’autrui.
Les comportements à risque en chiffres – Quand la vitesse devient un danger tel que la vie est en jeu
Les chiffres ne mentent pas. Lors de ce weekend, 14 personnes ont été évacuées par les secours, principalement pour des blessures légères, mais la gravité de certains comportements se mesure aussi aux véhicules saisis. Parmi les infractions relevées, on note :
- Trois conducteurs en défaut d’assurance
- Plusieurs tests d’alcoolémie positifs, dont un à 1.2 g/l au lieu de la limite légale
- Trois autres contrôles de stupéfiants, notamment pour cannabis
Il ne faut pas oublier que chaque excès de vitesse augmente de façon exponentielle le risque d’accident dramatique, comme en témoigne l’affaire récente illustrée par ce cas de conduite sous influence en excès de vitesse.
Les outils de la Gendarmerie et Police pour une route toujours plus sûre en 2025
Pour lutter contre ces comportements irresponsables, la Gendarmerie Nationale innove, en dissimulant des radars dans des endroits inattendus ou encore en utilisant des techniques de surveillance discrètes, comme le rapporte cette méthode ingénieuse lors d’un contrôle surprise.
Les actions de prévention ne se limitent pas aux contrôles. La Police Nationale, associée à l’Association Victimes de la Route, multiplie les campagnes pour rappeler que « La route se partage » et que chaque conducteur a le devoir de respecter les limites de vitesse, notamment autour des zones urbaines où l’excès peut coûter cher, comme l’illustre cet exemple d’un permis retiré pour 110 km/h en zone urbaine.
Les acteurs de la prévention routière en action pour promouvoir « La route se partage »
Plus que jamais, la prévention routière s’appuie sur des partenaires comme Alcool Assistance pour soutenir les conducteurs en situation difficile. La Maif Prévention insiste sur le rôle crucial de la sensibilisation dès le plus jeune âge, avec des programmes éducatifs renforcés. Quant à Vinci Autoroutes, elle rappelle que chaque automobiliste doit adopter une attitude responsable, notamment en évitant l’alcool et la drogue au volant.
Les chiffres de cette opération ont alerté la communauté et les autorités : il est urgent de continuer à multiplier les efforts pour limiter la violence routière et donner l’exemple, surtout lors de grands événements comme celui du Mans, où la passion pour la vitesse doit se conjuguer avec le respect des règles. Cela passe aussi par une vigilance accrue, comme celle mise en évidence lorsque ces contrôles aux péages.