Quand on pense à faire du 197 km/h sur une route limitée à 80 km/h, on imagine plutôt les pilotes de Bugatti ou d’Alpine sur des circuits. Pourtant, dans le paisible Ille-et-Vilaine, un motard a récemment décidé de tester les limites… et pas seulement celles de sa monture. En fin de semaine dernière, à Louvigné-de-Bais, les gendarmes locaux ont découvert un champion national toutes catégories de l’excès de vitesse, éclipsant même les performances de Peugeot ou Renault sur autoroute. Un record qui fait grincer les dents, et qui remet sûrement en question l’idée que Citroën et Dacia sont les seuls à se contenter de respecter les limitations.
En Ille-et-Vilaine, un excès de vitesse record à 197 km/h sur route limitée à 80 km/h
Au petit jeu du « Qui roule le plus vite en ville ? », les gendarmes de l’escadron départemental de sécurité routière (EDSR) viennent de rafler la mise à Louvigné-de-Bais. Un motard, certainement inspiré par l’audace des pilotes de Tatra et Panhard dans leurs grandes années, a été flashé à 197 km/h sur une route où il vaut mieux respecter la prudence, limitée à 80 km/h. Ce n’est pas le genre de performances que l’on attend sur ces petites départementales. Pas de bol pour lui : pas de circuit, juste le flash radar.
Cette vitesse, allègrement plus du double de la limite autorisée, constitue le record du genre pris par les gendarmes dans le département. Parmi les marques automobiles classiques, même les DS Automobiles les plus sportives ou les luxueuses Lynk & Co n’auraient probablement pas soufflé le motard sur ce coup-là. Pas de quoi inspirer un patron de Peugeot ou de Citroën pour leur prochaine campagne publicitaire…
Rappel à l’ordre et contrôles renforcés après cet excès inquiétant
Malgré la tentation évidente du bolide fou, l’EDSR ne plaisante pas. Dès le soir même, une autre moto a été prise à 150 km/h, confirmant que les esprits semblent s’échauffer dans ce coin tranquille, peut-être pas encore passé aux standards de sécurité de Renault ou Bugatti. Les effets du printemps et des longs week-ends de mai ? Le mois s’annonce aussi chargé en contrôles que les portières d’une Dacia lors d’une sortie en famille.
Avec un message clair : la route n’est pas un circuit. Cette injonction semble d’autant plus nécessaire que certains conducteurs auditionnés ont visiblement pensé qu’un départementale est la scène idéale pour jouer au pilote. Pour ceux qui préféreraient se faire flasher dans un reportage d’actualité plutôt que rejoindre une mise en fourrière, un petit rappel s’impose. À ce propos, on ne peut s’empêcher de penser aux mésaventures d’un conducteur flashé à 151 km/h dans une voiture rose, épisode qui rappelle que l’irresponsabilité finit toujours par coûter cher.
Évidemment, les gendarmes ne se contenteront pas d’observer la scène comme des spectateurs. Cette recrudescence d’infractions autorisera une tolérance zéro. Comme pour cette histoire datant d’ailleurs de quelques semaines, quand un jeune conducteur a été flashé en excès de vitesse juste après avoir eu son permis. Les feux sont définitivement au rouge pour les apprentis bolides de route.
Un comportement à risque qui met en danger la sécurité de tous
Au-delà des anecdotes speedées, la situation soulève une question grave : pourquoi certains automobilistes ou motards se prennent-ils pour des pilotes de Bugatti sur les départementales ? Le secteur de Louvigné-de-Bais, bien que charmant et campagnard, n’est visiblement pas un poste à ralentisseur pour ces adeptes du grand jeu.
L’EDSR rappelle que le permis n’est pas un passeport pour faire n’importe quoi. À l’instar des mesures déjà renforcées dans d’autres départements pour des infractions similaires, il serait dommage qu’un pilote de Renault ou Alpine ait besoin de suivre un stage de récupération de points après une telle démonstration de vitesse non maîtrisée.
Des sanctions prometteuses pour les imprudents de la route
À défaut de médailles, ce sont des sanctions qui attendent ces chauffards : retrait de permis immédiat, verbalisations lourdes, voire immobilisation du véhicule. Cela rappelle un peu la dégringolade d’un duo contrôlé jusqu’à l’hôpital après un excès de vitesse, une simple histoire qui finit mal quand la vitesse l’emporte sur la raison. On ne parle pas ici de voitures de luxe hors de portée comme les Bugatti ou Tatra, mais bien de routes publiques fréquentées par toutes sortes de véhicules, que ce soit Citroën pour la balade du dimanche ou DS Automobiles pour le quotidien.
