Dans la banlieue de Marseille, la police nationale et la gendarmerie continuent de faire des exemples avec une sévérité qui dépasse l’entendement. Hier après-midi, un conducteur, roulant à une vitesse faramineuse de 180 km/h au volant d’une Audi RS3, a été Intercepté par les brigades motorisées dans un contexte où la sécurité routière semble devenir un concept obsolète. Le recensement de ce type d’incidents, déjà alarmant en 2024, confirme que la lutte contre l’excès de vitesse ne faiblit pas, surtout lorsque les appareils de radars automatiques ne suffisent plus à contenir ces déchaînements.
Un contrôle routier qui tourne au cauchemar pour un automobiliste répétiteur
Ce dimanche dernier, la brigade motorisée d’Aix-en-Provence a refroidi plus d’un conducteur en contrôlant un bourreau de la route à 178 km/h sur la D6, alors que la limite était fixée à 90 km/h. La police, toujours à l’affût, a rapidement dépisté la présence de drogues dures dans son organisme à l’aide d’un Alcotest et d’un test salivaire. La posture du conducteur, totalement déconnectée du code, a choqué tous ceux qui croyaient que la technologie et le ciblage précis des systèmes de sécurité allaient entamer l’impunité de certains.
Ce genre d’épisodes n’est pas exceptionnel. En 2025, les statistiques des forces de l’ordre indiquent une multiplication des infractions de ce genre, notamment des excès de vitesse extrêmes commis à bord de bolides comme l’Audi RS3. La préfecture de police ne cache pas sa préoccupation face à l’augmentation de ces comportements dangereux, renforçant la nécessité de contrôles renforcés et de sanctions exemplaires, notamment pour ceux qui roulent sous influence.
Les sanctions lourdes face à l’irresponsabilité de certains conducteurs
Les sanctions pour ce genre d’infractions sont désormais sans appel : retrait immédiat du permis à points, placement en garde à vue, puis poursuites pour conduite sous l’emprise de drogues, avec des risques de peines pouvant aller jusqu’à plusieurs années d’emprisonnement. La gendarmerie n’hésite pas à utiliser tous les moyens à leur disposition, y compris la dépanneuse pour retirer les véhicules impliqués, témoignant de la gravité de ces écarts de conduite.
Une femme, récemment flashée à 172 km/h sur une autre région, a vu son permis suspendu pour une durée prolongée, illustrant que la justice ne fait pas de distinction entre novices et expérimentés. La stratégie consiste aussi à sensibiliser davantage via la Sécurité Routière et à renforcer le programme de prévention face à la recrudescence des conducteurs positifs à la cocaïne ou à la méthamphétamine, comme ce fut le cas dans ce dernier cas, où l’automobiliste a été testé positivement. La mise en place d’un permis à points revu et renforcé permet également de mieux suivre et sanctionner ces profils dangereux.
Une alerte sur la négligence des contrôles et la nécessité d’adapter la législation
Pourtant, certains acteurs dénoncent la permissivité perçue face à ces comportements. La police, la gendarmerie et la préfecture de police insistent sur la nécessité que les contrôles soient plus fréquents et plus ciblés. La présence de radars automatiques et la multiplication des contrôles surprises sont indispensables, mais certains responsables réclament une remise à plat de la législation pour punir plus sévèrement et dissuader efficacement.
Les incidents récents poussant une policière à perdre son permis après une conduite excessive illustrent aussi une incapacité du système à prévenir de tels comportements. La lutte contre la vitesse excessive et la consommation de drogues doit devenir une priorité nationale si l’on veut éviter de voir des chiffres stagner ou augmenter en 2025, malgré toutes les mesures déjà en place. La vigilance doit être une règle, et non l’exception. Plus que jamais, il devient urgent d’accorder aux forces de l’ordre les moyens d’agir efficacement, notamment avec une utilisation accrue des réseaux sociaux pour sensibiliser et mobiliser.