Des clients de Tesla s’expriment sur l’absence de notification des défauts de sécurité

Paul Kenett

découvrez les témoignages de clients tesla concernant le manque de notifications sur les défauts de sécurité et les impacts sur leur confiance envers la marque.

Une nouvelle polémique éclate autour de Tesla, en 2025, alors que des propriétaires dénoncent une absence flagrante de notification concernant d’éventuels défauts de sécurité sur leurs véhicules. Alors que la concurrence comme Renault, Peugeot ou Volkswagen renforce ses contrôles pour garantir la sécurité de ses conducteurs, Tesla semble préférer jouer la carte de l’omission. La situation n’est pas sans rappeler certains scandales passés, mais la différence cette fois réside dans la réponse hésitante du constructeur face à des incidents qui pourraient mettre des vies en danger.

Les défaillances de Tesla en matière de sécurité : un problème connu mais non communiqué

Depuis plusieurs années, la marque américaine fait face à une série de révélations sur des défauts majeurs, souvent ignorés ou minimisés par le constructeur. En 2025, on recense notamment :

  • Des systèmes de verrouillage défectueux empêchant l’évasion d’urgence, comme lors de l’accident tragique de Susmita Maddi, en décembre 2023, où la victime a été piégée dans sa Model Y en flammes.
  • Des témoins ou secours incapables d’ouvrir la porte en catastrophe, faute de poignées fonctionnelles, alors que la voiture dépend toujours d’une batterie 12 volts pour de telles fonctionnalités essentielles.
  • Un manque d’informations claires sur les instructions d’utilisation des poignées électriques, qui ont causé la confusion chez certains propriétaires, laissant penser que Tesla refuse de leur fournir un vrai mode d’emploi pour éviter d’éveiller les soupçons sur la dangerosité du modèle.

En comparaison, Tesla continue d’affirmer que ses véhicules respectent toutes les normes de sécurité, tout en refusant de communiquer sur d’éventuels défauts, reprenant un argument déjà rencontré chez Mercedes-Benz lors de certains incidents en 2024.

Les stratégies de Tesla en 2025 : silence ou déni face aux incidents ?

Selon de nombreux observateurs, Tesla préfère maintenir une position de déni systématique face aux accidents liés à ses défauts, arguant que :

  1. Les lois texanes, notamment, n’imposent aucun devoir d’informer après la vente si le défaut n’a pas été officiellement reconnu.
  2. Les clauses d’arbitrage signées lors de l’achat permettent à Tesla d’éviter toute transparence publique sur ce type de défaillance.
  3. La marque se refuse à reconnaître une quelconque responsabilité, même après que plusieurs propriétaires ont partagé leurs expériences préoccupantes dans les réseaux sociaux.

Ce refus de communication pourrait exposer Tesla à des poursuites, comme celle de Susmita Maddi, qui l’accuse d’avoir commercialisé un véhicule « dangereux et mal conçu », se comparant à la passagère piégée lors de l’incident. La stratégie du constructeur rappelle celle d’autres géants comme BMW ou Audi, qui ont été mis en cause pour des défauts similaires, sans pour autant révéler l’étendue exacte de leurs problèmes.

Les propriétaires de Tesla en 2025 face à un manque d’informations cruciales

Les clients ne sont pas dupes. Beaucoup dénoncent une politique de silence qui agit comme un secret industriel. Dans plusieurs cas, ils ont dû découvrir par eux-mêmes que leur véhicule souffrait d’un défaut sérieux, sans avertissement préalable. Cela a provoqué un mécontentement croissant, comparable à celui ressenti face à la crise de fiabilité de BMW en 2024 ou à la polémique sur la sécurité de Toyota quelques années plus tôt.

Par exemple, certains propriétaires se sont retrouvés dans l’impossibilité d’utiliser leur véhicule après un impact, parce que la défaillance des poignées électriques a empêché l’ouverture ou la sortie de secours. D’autres encore ont dû faire face à des incendies en “invisibilité”, car Tesla continue d’affirmer que ses modèles respectent toutes les normes, sans jamais évoquer la moindre erreur technique ; alors que la réalité dans le secteur automobile indique le contraire, notamment chez Hyundai ou Citroën, qui ont été contraints de rappeler plusieurs modèles pour des défauts similaires.

Les utilisateurs s’interrogent : pourquoi Tesla refuse-t-elle d’informer ses clients à l’heure où la transparence devrait être leur priorité absolue ? La réponse apparaît comme une volonté de dissimulation, sans doute pour préserver l’image de la marque face à une avalanche de plaintes et de procès en perspective.

Les enjeux légaux et la lutte pour plus de transparence en 2025

Ce recourt systématique au déni pourrait rapidement menacer la stabilité juridique de Tesla, déjà sous forte pression avec des amendes qui s’élèvent à plusieurs millions de dollars ces dernières années. La récente affaire en Texas rappelle que la législation locale, tout comme celle d’autres États, pourrait évoluer pour imposer des devoirs renforcés à l’avenir.

Les consommateurs, de leur côté, mobilisent leur droit à l’information. Certains ont créé des groupes pour réclamer :

  • La transparence totale sur les défauts détectés.
  • Une mise à jour obligatoire des véhicules défectueux, sans coûts cachés.
  • Une reconnaissance officielle des risques pour la sécurité.

Ce mouvement pourrait pousser Tesla à revoir sa stratégie, sous peine de perdre la confiance des clients, à l’image de ce qui s’est passé pour Mercedes-Benz en 2024. La pression monte, tout comme celle exercée par les autorités de contrôle, qui ont récemment renforcé leurs contrôles sur les contrôles routiers.

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