Intercepté à plus de 140 km/h : un conducteur pressé pour un repas chez les beaux-parents

Paul Kenett

un conducteur a été intercepté en excès de vitesse à plus de 140 km/h, pressé de rejoindre ses beaux-parents pour un repas. cette situation soulève des questions sur la sécurité routière et l'importance de respecter les limitations de vitesse, même lors d'occasions familiales.

Dans le monde très sérieux de la vitesse au volant, certains embarrassent les radars avec des prouesses dignes d’une scène de film d’action, mais avec un casting plutôt décalé. Ce week-end en Gironde, 91 automobilistes ont vu leur compteur exploser, parmi lesquels deux conducteurs ont offert aux gendarmes un florilège d’excuses qui relèvent plus du spectacle que de la justification. Entre une livraison de tondeuse express et un père de famille en mission enfantine urgente, le verdict est tombé net : permis suspendu et véhicules mis en fourrière, pour le plus grand amusement – ou désespoir – des forces de l’ordre.

Intercepté à plus de 140 km/h en Gironde : quand la pression du repas chez les beaux-parents vire au grand excès de vitesse

Sur la D670, près de Galgon, ce qui devait être un simple contrôle de routine s’est transformé en théâtre de la panique routière. Un homme a été flashé à 116 km/h au lieu de 50 km/h, arguant qu’il avait une urgence existentielle : livrer une tondeuse à gazon à son père. Oui, une tondeuse. Le genre d’objet qui semble soudain transformer une paisible route de campagne en piste de rallye.

Mais l’acmé vient d’un autre conducteur, père de famille en pleine course contre la montre, arrêté à 139 km/h en zone 50, qui a brandi la raison ultime : il devait emmener ses enfants chez leurs grands-parents. Une tentative d’émotion qui n’a visiblement pas accéléré sa clémence auprès des gendarmes du peloton motorisé d’Abzac.

Sanctions immédiates : tondeuse volée, enfants en attente

En mode zéro tolérance, les forces de l’ordre ont joué les factotums de la sécurité : permis immédiatement retirés, véhicules plongés en fourrière. Quant à la suite de la livraison champêtre ou du transfert des enfants, on imagine que le dîner chez les beaux-parents a dû patienter, comme le rappelle cette autre affaire récente où la prudence a fait loi.

Ces excès, dignes d’une course professionnelle, ne sont pas sans conséquences. En effet, la Sécurité routière souligne que la vitesse demeure la principale cause des décès routiers en France, particulièrement sur les routes à double sens sans séparateur central, qui concentrent 55 % de la mortalité. On pourrait penser que même les marques insistantes comme Renault, Peugeot, Citroën, BMW ou Audi auraient apprécié ce petit coup de frein dans la performance.

Les limites de la vitesse effacées par l’émotion : quand un père pressé fait tomber le record

Sur une portion bien réglementée à 50 km/h, rouler à presque trois fois la vitesse autorisée dénote un certain sens du timing. Peut-être un décalage avec les horloges biologiques, mais certainement pas avec les radars. Le monde automobile, du plus modeste Ford au plus luxueux Mercedes-Benz, serait sans doute désabusé de voir un conducteur transformer sa Volkswagen ou son Toyota en bolide d’urgence familiale.

Des histoires qui ne manquent pas de style, mais pas de sanctions

Si vous croyez que ces scénarios sont isolés, c’est oublier la foule des conducteurs déchaînés. Entre autres anecdotes incroyables, un conducteur à 128 km/h a appelé une amie en renfort, comme dans cet article, tandis que d’autres s’illustrent dans des excès bien documentés qui confirment la rigueur des autorités.

Quand urgence rime avec excès : une problématique que ni Nissan, ni Peugeot ne sauraient approuver

Que ce soit en Renault Clio ou Audi Q5, la règle est la même : dépasser les limitations pour des raisons ménagères ou familiales reste un pari très risqué. La vitesse excessive sur des routes comme celles empruntées ce week-end place l’usager – quelle que soit la marque de sa voiture – dans une situation délicate. Les gendarmes ne font pas dans le détail, envoyant un signal clair que ni la fastidieuse livraison d’une tondeuse ni la précipitation familiale ne justifient la mise en danger.

Au-delà des anecdotes, ce rappel s’impose, surtout après avoir lu ce récit édifiant sur des sanctions sévères, ici, ou cette autre affaire où la fourrière n’a pas tardé à faire son travail, comme on peut le voir là.

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